Opposition de Huit États Européens aux Nouvelles Normes d'Émission de la Commission Européenne
Les fabricants de véhicules européens ont exprimé leur désaccord avec la proposition de la Commission européenne pour une nouvelle norme de pollution automobile, présentée en novembre dernier. Cette proposition comprend une réduction des émissions d'oxydes d'azote (NOx). La tension s'est intensifiée lundi dernier lorsque huit États européens se sont officiellement opposés à la nouvelle réglementation plus stricte, désormais connue sous le nom d'Euro 7.
Dans un document de travail, les représentants de la France, de l'Italie, de la Bulgarie, de la Hongrie, de la Pologne, de la République tchèque, de la Roumanie et de la Slovaquie ont fait part de leur opposition à toute nouvelle règle concernant les émissions de gaz d'échappement. Ce document inclut l'opposition à de nouvelles obligations concernant les conditions de test ou à de nouvelles limites d'émissions pour les voitures et les véhicules utilitaires légers.
Les Préoccupations de l'Allemagne et de l'Industrie Automobile
L'Allemagne, le leader de l'industrie automobile européenne, bien que n'ayant pas signé le document, a exprimé à plusieurs reprises ses inquiétudes quant aux répercussions des normes renforcées sur ses entreprises. Le gouvernement de coalition allemand est actuellement en difficulté pour trouver un consensus entre les sociaux-démocrates, les libéraux et les Verts.
La norme Euro 7, qui concerne les véhicules thermiques, notamment les véhicules hybrides, à essence et diesel, est remise en question par l'industrie automobile. Les constructeurs jugent que le bénéfice environnemental de cette norme est limité compte tenu de l'investissement énorme qu'elle nécessite.
Transition vers l'Électricité et Impact sur l'Emploi
Les industriels sont également préoccupés par la transition vers l'électricité. En effet, à partir de 2035, ils ne seront plus autorisés à vendre en Europe des véhicules thermiques, même conform
Les industriels sont également préoccupés par la transition vers l'électricité. En effet, à partir de 2035, ils ne seront plus autorisés à vendre en Europe des véhicules thermiques, même conformes aux nouvelles normes. Il est à noter que le secteur automobile emploie environ 13 millions de personnes en Europe.
En somme, la mise en place de la nouvelle norme Euro 7 se heurte à une résistance significative. Les fabricants de véhicules et les États européens sont préoccupés par l'impact économique de cette réglementation plus stricte. Alors que la date butoir de 2035 se rapproche pour l'arrêt des ventes de véhicules thermiques, le débat continue sur la meilleure façon de concilier progrès environnemental et stabilité économique.
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